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Les tapis Herki, ces chefs-d'œuvre venus des confins de l'histoire, sont de ces objets qui, au-delà de leur beauté, nous invitent à une réflexion profonde sur l'art, la culture et la transmission. Dans leurs motifs, leurs couleurs et leurs formes, se dessine un dialogue entre passé et présent, un écho des mains habiles qui les ont tissés et noués, une invitation à la contemplation.
Le sofreh est un petit tissage “kilim”, généralement de forme carrée, qui était destiné à servir de nappe ou pour emballer le pain.Originaire des peuples nomades d’Iran, ce tissage révèle une esthétique et une symbolique singulières. Les motifs, les couleurs, la disposition des éléments nous parlent d'un univers propre à ces peuples, d'une vision du monde, d'une poésie discrète mais omniprésente.
Les kilims, ces tapis traditionnels en provenance du Moyen-Orient, sont des pièces d'art à part entière, chargées d'histoire et de symbolisme. Au-delà de leur beauté esthétique, ces tapis nécessitent un entretien particulier pour conserver leur éclat et leur durabilité.
Le mot « kilim » est couramment utilisé pour désigner un tapis de laine tissé, originaire du Proche-Orient, du Caucase, et d'Asie Centrale. Ces tapis existent depuis près de dix mille ans, une assertion appuyée par de nombreux vestiges archéologiques. Leur fonction n'était pas, jusqu'à récemment, commerciale. Ils demeurent le reflet authentique de la mémoire et de l'identité des peuples sédentaires, nomades, et semi-nomades qui les tissent. Chaque tribu et chaque village arborent un style distinct, allant de couleurs chatoyantes à des motifs plus sobres, en fonction de leurs régions.